Pour l’amour d’Elena – Yasmina Khadra (2021)

Le jeune Diego habite dans un village paumé qui aurait dû s’appeler le « cimetière des vivants », tellement les habitants ont le regard vide et que leurs demeures ressemblent à des tombes. Peu d’espoir d’en sortir ou de s’en sortir, la vie tracée pour ces pauvres gens semble grise et privée d’extraordinaire.

Amoureux d’Elena, le monde de Diego s’effondre le jour où elle disparait, peu après un incident qui les traumatisera tous les deux. C’est certain, elle ne doit plus l’aimer pour être partie sans un mot. Mais si elle avait été séduite par les promesses de Cisco ?

Chargé de la mission de retrouver Elena, Diego part pour la ville avec son cousin, avec le double espoir de retrouver l’amour de sa vie et de se créer une situation dans le vrai monde. Mais celui-ci est cruel et sans répits, l’aventure est encore longue et bien des obstacles se dresse entre Diego et ses rêves de prospérité.

Un bon roman de Yasmina Khadra, mais de loin pas celui que j’ai préféré. On retrouve la plume magnifique et réfléchie de cet auteur qui écrit tous ses romans avec un doigt, mais il me manque la dimension de rêve et de poésie que je trouvais plus présente dans des titres comme « Ce que le jour doit à la nuit » ou encore « Les anges meurent de nos blessures ». À lire pour les complétistes, mais je ne dirais pas que c’est un incontournable de l’auteur.

Éditions Mialet Barrault
330 pages