Le Point Culturel #60

Le Point Culturel #60

Salut à tous,

Après une belle pause estivale, le Point Littéraire revient sous une nouvelle forme : Le Point culturel. On va donc parler davantage de recommandations littéraires et culturelles.

Voici les 5 choses que j’ai aimé lire et découvrir cette semaine. J'espère que cela éveillera votre curiosité et vous inspirera dans vos propres explorations.

Si cette lettre vous plaît, n'hésitez pas à la partager !


Le nouveau club de lecture

Dès aujourd'hui j'ouvre mon propre club de lecture sur Patreon, ce qui nous permettra de découvrir, lire et parler de livres ensemble. Je vous dévoilerai aussi du contenu exclusif et des surprises

https://www.patreon.com/Lanuitseramots


1. La lecture de la semaine : La Fabrique de l'Absolu

Un roman qui pose des questions sur la religion, sur l’industrie moderne, la question énergétique, sur les mœurs et la bêtise de l’homme. Un grand roman, je n’avais jamais rien lu de pareil. Et je le conseille à tout le monde, car Čapek arrive à être aussi intelligent et grave que diablement drôle.

La Fabrique d’Absolu – Karel Čapek (1922)
Saviez-vous que lorsque l’on brûle un morceau de charbon pour générer de l’énergie, on n’utilise qu’une fraction de ce morceau ? Et que chauffer une ville comme Prague durant une forte nuit d’hiver pourrait seulement demander un copeau de la taille d’une noisette, si utilisé

2. La Piscine (1969) – Un film plein de grandes stars

Avec Alain Delon, Romy Schneider et Jane Birkin, ce film est un concentré de sex-symboles de l'époque. C'est l'été en Côte d'Azur, et la piscine de la maison sera la scène d'un drame de jalousie et de possessivité. Jacques Deray nous offre un film qui a vieilli, certes, mais qui se regarde encore bien. Il nous effraie autant qu'il nous donne chaud et envie... de se baigner.

3. “On ne peut plus écrire de la même façon après Annie Ernaux”

C'est du moins ce qu'avance Édouard Louis dans cet article qui développe son point de vue sur le génie du prix Nobel de littérature 2023. Selon lui, Ernaux propose un style radicalement contemporain. Transfuge de classe lui aussi, il se voit comme l'héritier de l'auteure, abordant des thématiques similaires, tout en essayant d'augmenter sans copier, car on ne pourrait faire aussi bien ou mieux qu'Annie Ernaux.

Je n'aimais personnellement pas trop cette "absence de style" que je ressentais chez Ernaux, peut-être avais-je tort. Et vous, vous lisez Ernaux ?

Édouard Louis : “On ne peut plus écrire de la même façon après Annie Ernaux” | Les Inrocks
À l’occasion de la sortie du “Jeune Homme” d’Annie Ernaux, le récit fulgurant d’une liaison vécue juste avant l’écriture de “L’Événement”, nous avons invité Édouard Louis à nous dire pourquoi l’autrice compte autant pour lui. Transfuge de classe, écrivain du “je”, il s’impose aujourd’hui comme son “héritier” littéraire le plus…

4. Un morceau de musique pour se détendre

Envie d'un peu de soleil ? Ces temps-ci, j'écoutais pas mal ce morceau quand j'avais besoin de me ressourcer et trouver de nouvelles idées. Bonga est un artiste angolais qui produit des musiques qui savent vous réchauffer et vous faire danser. Jetez-y une oreille !

5. Une citation sur laquelle méditer

Tous ceux qui errent ne sont pas perdus.

– J.R.R. Tolien


Sur mes réseaux tu pourras déjà voir mon avis sur deux livres de la rentrée littéraire, à savoir Le rêve du Jaguar (Rivage) et Wallace (Rouergue), deux lectures que j'ai beaucoup appréciées.

Et, comme toujours, n'hésitez pas à me faire part de vos commentaires ici ou sur Instagram. Quel point ci-dessus est votre préféré ? Que souhaiteriez-vous voir dans cette newsletter ? D'autres suggestions ? N'hésitez pas à me le faire savoir !

Je vous souhaite à tous un merveilleux week-end.

Beaucoup d'amour à vous et aux vôtres,

Martin

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