Le château blanc – Orhan Pamuk (1985)

Le château blanc – Orhan Pamuk (1985)

Notre narrateur est un jeune homme italien au début de la vingtaine. Capturé par un navire turc, son statut de médecin lui sauve la vie. Comme il a fait des études et qu’il connait l’astronomie et les mathématiques, il est offert à un savant de la capitale pour qu’il puisse profiter de ses connaissances.

Un élément le perturbe : son nouveau maître lui ressemble d’une manière frappante, presque comme s’il se regardait dans un miroir. Les deux hommes ne s’apprécient guère, mais sont bien forcés de s’accepter l’un et l’autre. L’italien est à la merci de son maître, tandis que le maître a besoin des connaissances étendues de l’étranger, qui l’aideront beaucoup à maîtriser l’épidémie de peste qui fait rage à Istanbul. Peut-on vraiment défier la volonté de Dieu et contrer les maladies par des mesures sanitaires ?

Un jour, le couple de savant est mandaté par le sultan Mehmet IV pour travailler sur une nouvelle machine de guerre. Ils l’utilisent pour tenter de prendre un château blanc, mais sans succès. Craignant pour sa vie, le maître usurpe l’identité de son esclave et fuit à l’ouest. L’esclave devient alors le maître.

Un beau roman, le premier que je lis d’Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature. J’ai peut-être trouvé le rythme un peu lent, même si je pense qu’il était calculé et nécessaire au récit. Je me réjouis de lire les autres livres de l’auteur.


Éditions Folio
259 pages