La poursuite de l’idéal – Patrice Jean (2021)

Cyrille est un Rastignac moderne, avec des ambitions de réussite en société parisienne. Mais pas n’importe comment : il veut se mettre au service de l’art et devenir poète. En d’autres termes, il est à la poursuite de l’idéal. Il veut le luxe, les éloges, les admirations de la capitale, une reconnaissance dans le monde de la littérature française.

Un seul hic dans tout cela : plus personne ne lit de poésie, à part quelques poètes. En vérité, plus personne ne lit tant que cela. La télévision, les films, puis enfin les séries télévisées ont raflé toute l’attention de la société, soit-elle éduquée ou non. Que cela lui plaise ou non, la lecture est devenue une activité presque niche. S’il était déjà difficile d’en vivre il y a 100 ans, c’est presque devenu mission impossible aujourd’hui. Et en tant que poète, n’en parlons même pas !

Et Paris lui fait bien comprendre son infériorité. Tandis que ses amis entrent à des hauts postes, Cyrille doit se contenter de petits boulots mal payés et fatiguant, qui lui laisse à peine le temps d’écrire.

Puis un jour, une opportunité en or se présente à lui. Le succès, la reconnaissance, l’argent : tout ce dont il n’a jamais rêvé. Mais est-ce que le succès vaut la peine de sacrifier ses idéals ? Vous le verrez bien.

Un roman grandiose, que je n’ai pas pu poser. Bien nombreux sont ceux qui rêvent de devenir auteur, mais si peu sont appelés au rang des élus. Si vous aimez la littérature, les roman d’apprentissage et Paris, vous allez être servi.

Éditions Folio
560 pages