La Femme-Écrevisse – Oriane Jeancourt Galignani (2020)

Nous sommes à Amsterdam, au milieu du 17ème siècle. Margot von Hauser entre au service du plus célèbre peintre de la ville. Admiré de tous, les commandes pleuvent pour l’artiste, le succès ne semble pas avoir de fin. Jusqu’à ce qu’elle découvre la gravure de la Femme-Écrevisse, qui semble tourmenter notre peintre, et qui finira par l’entraîner dans le malheur.

Ferdinand von Hauser est acteur à Berlin en 1920. Après des débuts difficiles, il décroche de plus en plus de contrats pour des films. Cela dit, les rôles se multiplient à la même vitesse que sa raison le quitte.

À Paris en 1999, Alice observe l’œuvre de Rembrandt avec attention. Elle ne comprend pas ce que son frère, Grégoire von Hauser, essaye de lui faire voir sur cette gravure étrange et à peine esthétique. Son frère quitte subitement la capitale pour Londres, sans l’ombre d’une explication. Que s’est-il passé ?

Trois destins d’une même famille, étroitement liés par le même étrange tableau. D’où vient-il ? Que signifie-t-il ?

Un roman que j’ai adoré, tant pour les personnages que pour le scénario bien ficelé. Une langue très riche, du style et un vocabulaire fourni offrent la juste dose pour une belle lecture qui distrait et instruit à la fois.

Éditions Grasset
394 pages