Darkness at noon – Arthur Koestler (1940)
Un roman que j’ai trouvé totalement au hasard, appelé par sa couverture intrigante. Coincé entre deux volumes gris, il m’appelait.
Le haut gradé Rubashov est arrêté au milieu de la nuit. Le parti estime qu’il ne sert plus les valeurs du pays. C’est un défaillant. Et pire peut-être : un traître. Il est donc enfermé en cellule et est laissé à réfléchir jusqu’à l’aube.
Il est accusé d’une tentative d’assassinat contre numéro 1, le chef ultime du parti. On ne sait s’il est coupable. Il est interrogé, encore et encore. On le laisse réfléchir, on le laisse noter ses pensées, partager ses doutes avec lui-même.
Ce qui le fait tenir, ce sont les courtes promenades qui lui sont accordées, ses cigarettes, son matériel pour écrire et ses pensées, qu’il organise peu à peu. Arrivera-t-il à trouver la solution à son problème avant l’issue du jugement ?
Un roman fantastique sur une période et une problématique que je ne connaissais que très mal : le passage de la révolution russe et du gouvernement communiste à la tyrannie totalitaire. Le peuple a renversé le tsar, les yeux pleins de lumière et le cœur en feu. Mais que diront-ils quand ils se rendront compte qu’ils se sont défait de l’étreinte de leur empereur pour quelques années plus tard, se jeter dans les bras des folies totalitaires et dictatoriales ?
Un auteur dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, dont je vais m’empresser de lire l’œuvre. Si chacun de ses romans se révèlent être de la même qualité que celui-ci, je suis certainement parti pour un beau voyage.
Penguin Modern Classics
211 pages
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