A Farewell to Arms – Ernest Hemingway (1929)
En 1918, Ernest Hemingway décide de s’engager dans la guerre qui sera la dernière de toutes. Il se porte volontaire comme ambulancier dans l’armée italienne, sera grièvement blessé lors de combats et se verra décoré deux fois. De cette expérience naitra le roman « A Farewell to Arms » (L’adieu aux armes).
Une fois de plus, Hemingway nous plonge dans une atmosphère ou la peur de la guerre étouffe le lecteur, qui voit tout de fois quelques lueurs d’espoir dans les récits de camaraderie, les amours du front et les fabuleuses descriptions de paysages en quelques mots seulement dans lesquels Hemingway est passé maître.
L’honnêteté brutale de ses écrits – comme aimait l’appeler l’auteur – peut parfois surprendre, mais il s’agit de se laisser porter par un style particulier, tout en se souvenant qu’il s’agissait d’une autre époque (on ne fait plus la cour aux femmes d’une manière aussi frontale, heureusement).
Je dois dire que j’ai beaucoup aimé le début du roman, mais que j’ai été déçu par la suite. Si Hemingway excelle dans les récits de combats, je ne suis toujours pas convaincu par ses histoires d’amour (que ce soit celle-ci ou celle dans « For Whom the Bell Tolls ».
Curieux de savoir ce que les fans d’Hemingway ici en auront pensé !
293 pages
Penguin Random House UK
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